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Khi tình huống xấu nhất xảy ra, sẽ có rất nhiều người chết trong vòng 30 ngày vì phóng xạ. Ảnh: Info |
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Biểu đồ thể hiện phóng xạ bị phát tán về phía tây bắc lúc 16g ngày 12-3. Ảnh: Mainichi |
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Vietsciences- RFI, RFA, BBC, VOA, AFP, Reuters, Le Monde, Le Figaro 26/04/2011 |
Avant cette réplique, la radioactivité était 1 500 fois supérieure à la normale et l’Agence de la sûreté nucléaire japonaise avait demandé aux opérateurs de centrales de renforcer leur système de protection antisismique afin d’éviter, comme à Fukushima, une panne des systèmes de refroidissement des réacteurs. Cette nouvelle hausse de la radioactivité signale de nouvelles fuites d’eau hautement radioactives, en provenance des enceintes des réacteurs n°2 et n°3, selon des experts indépendants. Les mesures, effectuées dans l’eau de mer, montrent une forte contamination du milieu marin. Le gouvernement, après avoir comparé Fukushima à Tchernobyl, laisse entendre, sans preuve, que l’on s’achemine peut-être vers une résolution de l’accident.
45 Nouveau séisme au Japon2 commentaires
Créé
le 16.04.11 à 07h32
-- Mis à jour le
16.04.11 à 08h47
MONDE - Le séisme de magnitude 5,8 s'est produit samedi matin au nord de Tokyo, où les immeubles ont fortement tremblé...Un séisme de magnitude 5,8 s'est produit samedi matin au nord de Tokyo, où les immeubles ont fortement tremblé, a rapporté l'Institut de géophysique américain USGS. L'épicentre de cette secousse, survenue à 11H19 (02H19 GMT), se trouvait dans la partie sud de la préfecture d'Ibaraki (centre-est), à quelque 80 kilomètres au nord de la capitale, a précisé l'Agence météorologique japonaise. L'hypocentre était situé à 20 kilomètres de profondeur, selon l'USGS, et à 70 km selon l'Agence nippone. Ce tremblement de terre n'était pas une réplique du séisme de magnitude 9 qui a dévasté le nord-est du Japon le 11 mars, a souligné l'Agence. Aucune victime ni dégâts majeurs n'ont été signalés dans l'immédiat. L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Tokyo Electric Power (Tepco), a assuré que la secousse n'avait pas interrompu l'injection d'eau dans les réacteurs, une opération cruciale pour éviter que le combustible ne chauffe exagérément. Cette centrale, située à 250 km au nord-est de Tokyo, a été gravement endommagée par un séisme de magnitude 9 et un tsunami de 14 mètres de haut le 11 mars. Des explosions et des fuites radioactives sont intervenues depuis sur le site et les autorités tentent d'empêcher cet accident de dégénérer en une catastrophe de plus grande ampleur. Plus de 400 répliques de magnitude 5 ou plus ont touché l'archipel japonais depuis la catastrophe du 11 mars qui a provoqué la mort ou la disparition de plus de 28.000 personnes. Afin d'éviter un nouvel accident, l'Agence de sûreté nucléaire japonaise a ordonné vendredi aux neuf compagnies d'électricité gérant des réacteurs nucléaires dans l'archipel de renforcer leurs mesures anti-sismiques et anti-tsunami. Elle leur a notamment demandé de s'assurer que chaque réacteur était connecté à plusieurs lignes d'alimentation électrique d'urgence, de renforcer la résistance de leurs systèmes de distribution du courant et de prendre de nouvelles dispositions pour se protéger contre d'éventuelles vagues géantes. Le Japon dispose de plus d'une cinquantaine de réacteurs nucléaires sur son territoire, tous situés en bord de mer pour faciliter les opérations de refroidissement.
© 2011 AFP
44 Fukushima : Greenpeace dénonce le manque d'informations données à la populationMaxisciences 14/04/11 il y a 1 heure 19 min Des membres de Greenpeace se sont rendus au Japon pour y réaliser des analyses et constater sur place la situation. Revenant avec des mesures alarmantes, ils dénoncent le manque d'informations dont souffre la population vivant autour de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. Lire la suite l'article Greenpeace a effectué des analyses dans 261 lieux situés hors de la zone d'évacuation de la centrale nucléaire accidentée. C'est avec des résultats inquiétants que Jan Van de Putte, membre de l'association qui a coordonné la mission, est rentré du Japon. Interrogé par Bel RTL, il révèle qu'une importante concentration de césium 137 a été détectée dans les villes de Fukushima et Koriyama. Situées à soixante kilomètres de la centrale, elles sont pourtant en dehors de la zone d'évacuation décrétée par le gouvernement japonais. Mais c'est avant tout le manque d'informations fournies à la population que dénonce Greenpeace. "On a pu constater des choses, mais il y en a encore plus qu'on ne sait pas. A plus longue distance, au-delà de soixante kilomètres, on n'a vraiment aucune idée des risques qu'encourent les gens là-bas. Pour l'agriculture, on a fait des échantillons chez les fermiers qui nous demandent s'ils peuvent planter du riz le mois prochain. Or, à l'heure actuelle on n'a pas de réponse. Dans la zone la plus affectée, les gens sont très critiques à propos de Tepco et du gouvernement. Ils se sentent vraiment abandonnés", a expliqué Jan Van de Putte. Greenpeace réclame alors une nouvelle extension de la zone d'évacuation autour de la centrale, mais aussi de meilleures réponses aux questions que se pose la population quant aux résultats des analyses qu'elle ne sait pas comment interpréter. Jan Van de Putte préconise en outre d'étudier rapidement les risques sanitaires de l'accident à long terme. Un avis partagé par l'OMS qui prône une surveillance sanitaire sur dix à vingt ans. 38 Un nouveau séisme de magnitude 6,1 au large du JaponLe Point.fr - Publié le 14/04/2011 à 07:56 - Modifié le 14/04/2011 à 08:06 Le Centre d'alerte au tsunami du Pacifique n'a cependant pas émis d'alerte
Le Point.fr
Un fort séisme d'une magnitude de 6,1 s'est produit tôt jeudi matin au large des côtes du nord-est du Japon, a rapporté l'institut de géophysique américain (USGS), mais le Centre d'alerte au tsunami du Pacifique n'a pas émis d'alerte. Le séisme a été enregistré jeudi à 5 h 57, heure locale (mercredi à 20 h 57 à Paris) à une profondeur de seulement 11,2 km, à 190 kilomètres à l'est de Morioka (île de Honshu). Il n'y a pas eu d'informations sur d'éventuels dégâts ou victimes. Plus de 400 répliques de magnitude 5 et plus ont été enregistrées depuis le séisme d'une magnitude 9 qui a secoué le Japon le 11 mars, provoquant un tsunami géant et une catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima. Selon les experts, les bâtiments de la centrale, déjà fragilisés, pourraient subir de nouveaux dégâts en cas de fortes secousses répétées. Le séisme du 11 mars et le tsunami qui l'a suivi ont dévasté les côtes Pacifique du nord-est de l'archipel, faisant plus de 28 000 morts et disparus et des dégâts colossaux. Les autorités japonaises ont relevé, mardi, le niveau de gravité de l'accident de 5 à 7, degré maximum sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES), qui correspond à la catastrophe de Tchernobyl en 1986. Elles ont toutefois indiqué que les fuites radioactives émanant de Fukushima Daiichi n'ont pour l'heure fait aucun mort et ne représentaient actuellement que 10 % de celles du réacteur ukrainien.
Nhật Bản: Tăng cường máy phát điện phụ ở các nhà máy hạt nhân![]()
Các nhân viên đang cố gắng khắc phục hệ thống điện tại nhà máy điện Fukushima, 18/04/2011
Reuters
Một tháng sau thiên tai, Cơ quan An toàn Hạt nhân Nhật Bản chỉ thị cho các tập đoàn quản lý nhà máy điện nguyên tử trên toàn quốc gia tăng chuẩn mực. Một trong các biện pháp đề phòng động đất và sóng thần làm mất điện là trang bị thêm hai máy phát điện phụ ở mỗi lò hạt nhân.
Theo chuẩn mực an toàn từ trước đến nay thì 55 lò phản ứng, mỗi là chỉ có một máy phát điện chạy bằng dầu cặn diesel.
Sau trận động đất ngày 11/03/2011, sóng thần đã gây hư hại nặng cho nhà máy Fukudhima số 1 và chôn ngập máy phát điện phụ làm tê liệt hệ thống hạ nhiệt dẫn đến tình trạng nóng chảy nhiên liệu phóng xạ. Đêm ngày 07/04/2011, một cơn địa chấn với cường độ 7,1 gây một số thiệt hại cho các nhà máy trong vùng Sendai nhưng may mắn không có gì nghiêm trọng. Nhà máy Higashdori phải chạy tạm bằng một máy phát điện phụ duy nhất vì hai máy kia đang được bảo trì. Phải chờ đến hôm nay, chính quyền Nhật Bản mới ra lệnh trang bị thêm máy phát điện phụ. Theo AFP, chính phủ Nhật thừa nhận là tình hình ở Fukushima còn rất bấp bênh, khả năng khắc phục phóng xạ vẫn còn đầy bất trắc. Một trong những hệ quả làm dân Nhật khốn khó là hệ thống thực phẩm của toàn vùng đông bắc từ thịt, sữa, rau quả đến hải sản đều bị nhiễm phóng xạ và bị xem là chất độc. Tình trạng này làm ảnh hưởng xấu đến chất lượng «made in Japan». Hoa Kỳ và Canada cấm nhập sữa và rau quả Nhật Bản. Nga cũng ra lệnh cấm tương tự và thêm vào danh sách đen hải sản đến từ xứ Phù Tang. Trung Quốc nới rộng lệnh cấm nhập thực phẩm xuất xứ Nhật Bản từ 5 tỉnh lên 12 tỉnh. Liên Hiệp Châu Âu cũng gia tăng các biện pháp kiểm soát nghiêm ngặt. Ngược lại, Ấn Độ , sau ba tuần nghiêm cấm đã cho mở cửa mua thực phẩm của Nhật. Trong lúc đó, tập đoàn điện lực Tepco khai thác nhà máy Fukushima thông báo sẽ tiếp tục thải nước nhiễm phóng xạ ra biển.
37 Nucléaire « L’irradiation peut provoquer des dommages sur vingt générations »le 20/03/2011 à 00:00 par Propos recueillispar Olivier Brégeard![]() Michel Fernex chez lui, à Biederthal. Photo Elisabeth Schulthess Professeur honoraire à la faculté de médecine de Bâle, expert en maladies infectieuses et membre de l’association Enfants de Tchernobyl Bélarus, fondée par sa défunte épouse Solange, Michel Fernex évoque les conséquences sanitaires de l’accident nucléaire au Japon.
le 20/03/2011 à 00:00 par Propos recueillispar Olivier Brégeard 36 Nucléaire : 3 800 manifestants demandent l'arrêt de la centrale de FessenheimLEMONDE.FR avec AFP | 10.04.11 | 17h51 Environ 3 800 personnes, selon la police, se sont rassemblées dimanche pour réclamer l'arrêt immédiat de la plus ancienne centrale nucléaire française, à Fessenheim (est), près des frontières allemande et suisse. Sous un chaud soleil et dans une ambiance bon enfant, les manifestants, dont beaucoup venaient d'Allemagne, ont écouté plusieurs discours de militants écologistes sur l'île au milieu du Rhin, en face de la centrale nucléaire. De nombreuses personnes étaient venues pique-niquer avant de se joindre au rassemblement.
Manifestation à Fessenheim le 10 avril.REUTERS/VINCENT KESSLER
"Sortons de l'ère du nucléaire", ou
"Fukusheim non merci" proclamaient
quelques-unes des nombreuses banderoles déployées,
alors que les slogans en allemand étaient également
légion. Un mois après le séisme et le tsunami au Japon, qui ont provoqué un grave accident à la centrale nucléaire de Fukushima, les antinucléaires s'inquiètent de la vétusté de la centrale de Fessenheim, construite en 1977, arguant qu'elle est en outre située sur une zone sismique et sujette à d'éventuelles inondations du Rhin. Le parlement du canton de Bâle-Ville, en Suisse, a demandé mercredi l'arrêt de la centrale de Fessenheim en raison des risques d'accident. Les élus verts du Parlement européen ont quant à eux proposé de faire de Fessenheim "un site pilote" pour le démantèlement des installations nucléaires.
35 Comprendre la radioactivité
Entre les becquerels, les
millisieverts par heure, les grays et autres curies,
il est parfois difficile de s'y retrouver. Petit
lexique pour clarifier les choses.
Activité. Cette grandeur représente le nombre de désintégrations par seconde au sein d'une matière radioactive. La désintégration est la destruction du noyau d'un élément chimique qui se transforme en d'autres éléments de masse atomique plus faible, avec libération d'énergie sous forme de radiations. L'activité est exprimée en becquerel (Bq). Pour déterminer un niveau de contamination interne, on rapporte l'activité à la masse ou au volume considéré (Bq/kg ou Bq/l). Par exemple, au Japon, la limite autorisée d'iode 131 dans l'eau de boisson pour les nourrissons est de 100 Bq/kg (ou par litre, puisque un litre d'eau a une masse de un kg). Dose absorbée. C'est la quantité d'énergie communiquée à la matière par unité de masse, exprimée en gray (Gy). Equivalence : 1 Gy=1 joule/kg. Cette grandeur ne prend pas en compte l'effet biologique, qui est différent selon les types de rayonnements ionisants. Tout comme le kilo de plomb et le kilo de plume proverbiaux, ceux-ci n'ont pas tous le même impact. Ainsi, les particules alpha et bêta ont un pouvoir de pénétration très faible dans l'air – une feuille de papier ou la couche cornée (morte) de la peau peuvent stopper des noyaux d'hélium, une feuille d'aluminium des électrons – mais ils peuvent avoir un impact au contact des cellules en cas d'ingestion ou d'inhalation. Les rayonnements X et gamma se propagent à plusieurs centaines de mètres et il faut de fortes épaisseurs de plomb et de béton pour s'en protéger. Dose équivalente. Pour la protection des personnes (radioprotection), c'est la grandeur utilisée pour tenir compte de la différence d'effet biologique des divers rayonnements, évoquée ci-dessus. Elle est exprimée en sievert (Sv). Cette grandeur est obtenue en multipliant la dose absorbée par un facteur de pondération pour les rayonnements WR. Ce facteur est égal à 1 pour les rayonnements X, beta et gamma. Mais il est de 20 pour les rayons alpha et en moyenne de 10 pour les neutrons. Comme chaque organe est susceptible de recevoir des rayonnements différents (par exemple, l'iode radioactif se fixe spécifiquement sur la thyroïde), la dose équivalente est une dose à l'organe. Dose efficace. Elle prend en compte, en plus de la dangerosité relative du rayonnement considéré, la sensibilité particulière de chaque tissu ou organe irradié, exprimée par un facteur de pondération WT spécifique de chacun d'entre eux. La dose efficace est obtenue en additionnant les contributions de chaque organe, calculées en multipliant la dose équivalente ci-dessus pour un organe par le WT correspondant. On parle aussi de dose "corps entier". L'unité de dose efficace est là encore le sievert, ce qui peut induire de la confusion. Pour toute dose exprimée en Sv, il convient donc d'indiquer s'il s'agit d'une dose équivalente ou d'une dose efficace. Ainsi, les agents soumis à Fukushima à des radiations lorsque de l'eau fortement contaminée a débordé dans leurs bottines ont été exposés localement à une forte activité, mais la dose efficace, somme des doses équivalentes pour chaque organe, n'était finalement pas trop élevée, dans la mesure où seuls quelques cm2 de peau avaient été exposés, sur les 17 000 cm2 de peau recouvrant en moyenne un humain adulte. D'un point de vue médical, la situation aurait été tout autre en cas d'inhalation ou d'ingestion de cette eau. De même, en médecine, la dose efficace rapportée au corps entier pour une mammographie est petite (de l'ordre de 0,01 à 0,1 mSv), mais il faut veiller à ce que la dose équivalente au sein reste inférieure à 1 mSv. Débit de dose. En pratique, il est très important pour un travailleur ou un sauveteur de connaître le débit de dose qu'on exprime par exemple en milliSievert par heure (mSv/h). Ce débit de dose lui est donné par le dosimètre électronique qu'il porte. Il peut ainsi évaluer la dangerosité d'une situation et adapter son comportement en conséquence. A Fukushima, un débit de dose de 400 mSv/h a été enregistré sur le site à un moment donné. Par ailleurs, des limites d'exposition à ne pas dépasser sont définies réglementairement pour la protection des personnes. Ainsi en France, la limite d'exposition pour les travailleurs sous rayonnement ionisant (industrie nucléaire, radiologie médicale…), hors radioactivité naturelle et médicale est fixée à 20 mSv/an, et peut être portée à 100 mSv/an en cas d'urgence. Pour le public, cette limite de dose est de un millième de sievert par an (un millisievert par an, 1 mSv/an). Demi-vie ou période. Désigne la durée nécessaire pour que la moitié des atomes initialement présents ait disparu par transformation spontanée (on parle de décroissance radioactive). Pour l'iode 131, elle est de 8 jours, et de 30,2 ans pour le césium 137, principaux corps radioactifs émis dans le panache de Fukushima à ce jour. Le plutonium 239, dont des traces ont été trouvées dans le sol près de la centrale, a une demi-vie de 24 110 ans. On estime généralement qu'il faut dix périodes pour que la concentration devienne négligeable – cela correspond à une division par 1024 de la radioactivité. Il faut bien sûr tenir compte dans cette appréciation de la concentration initiale. Pour l'iode, la contamination peut avoir quasiment disparu en 80 jours, mais il faut attendre 300 ans pour le césium et 240 000 ans pour le plutonium 239. Chez l'animal, la période peut être plus courte, car certains radioéléments peuvent être éliminés par les voies naturelles. On parle alors de période biologique. Dans la viande, la concentration en césium décroît de moitié en 70 jours, il en subsiste donc 1000 fois moins en environ deux ans. Rappel sur les facteurs multiplicateurs : 1 kilo (k) = 1000 000 milli (m) = 1 000 000 000 micro (µ). Hervé Morin34 Fukushima : Tepco présente des excuses pour les fuites radioactivesLEMONDE.FR avec AFP | 09.04.11 | 19h32 • Mis à jour le 09.04.11 | 19h32
L'opérateur nucléaire japonais Tepco
a formulé, samedi 9 avril, des excuses pour les
fuites radioactives émanant de la centrale de
Fukushima-Daiichi, tandis que l'agence de sûreté
nucléaire annonçait que le déversement d'eau
radioactive en mer durerait jusqu'à dimanche.
Les excuses de Tokyo Electric Power sont intervenues au lendemain des craintes exprimées par la Chine et la Corée du Sud au sujet de la vidange des eaux contaminées de la centrale nippone frappée par le séisme et le tsunami du 11 mars, signe d'un malaise croissant face à cette crise. "Il y a près d'un mois que ce tremblement de terre a eu lieu. Je souhaite exprimer des excuses du fond de mon coeur pour les inquiétudes et les problèmes que nous causons à la société en raison de la fuite de matières radioactives dans l'atmosphère et l'eau de mer", a dit Sakae Muto, l'un des vice-présidents de Tepco, lors d'une conférence de presse. "Nous avons suscité des inquiétudes et des difficultés en prenant cette décision sans prendre assez de temps pour expliquer la question au préalable aux personnes affectées, à la presse, à l'industrie de la pêche et aux peuples d'outre-mer, ce dont nous sommes navrés", a-t-il ajouté.
"NOUS SOMMES RÉELLEMENT NAVRÉS" En raison de capacités de stockage trop faibles, les ingénieurs de Tepco évacuent dans l'océan Pacifique l'eau de mer qui a été utilisée pour refroidir les barres de combustible et éviter que les coeurs des réacteurs n'entrent en fusion. Un mois après la catastrophe, les ingénieurs notent qu'ils sont encore loin d'avoir repris le contrôle des réacteurs et qu'il faudra probablement des mois pour les stabiliser et des années pour nettoyer le site, à 240 km au nord de Tokyo. A Djakarta, le ministre nippon des affaires étrangères Takeaki Matsumoto a exposé samedi la politique anticrise du Japon à ses homologues des dix pays asiatiques de l'Asean. Son porte-parole Satoru Sato a exhorté les voisins du Japon à ne pas exagérer les faibles taux de radioactivité enregistrés. "Nous sommes réellement navrés que les centrales nucléaires aient été la cause de ces craintes et de ces soucis dans le monde entier, mais il vous faut contrôler le degré de radioactivité dont parle l'AIEA", a dit le porte-parole. Hidehiko Nishiyama, directeur général adjoint de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle (Nisa), avait déclaré auparavant aux journalistes : "Nous travaillons à l'évacuation des eaux (...) Nous terminerons probablement demain (dimanche)." Il a dit qu'un condensateur du réacteur n°2 avait été vidé samedi de l'eau à faible radioactivité qu'il contenait, ce qui permettra d'y transvaser l'eau fortement contaminée qui se trouve dans une tranchée du réacteur. "Le fait d'empêcher l'eau radioactive de la tranchée de déborder est une mesure importante, étant donné le risque de nouvelle contamination de la mer", a dit Nishiyama. PLUS DE 150 000 RÉFUGIÉS Tepco avait annoncé vendredi soir que la vidange en mer des eaux faiblement radioactives devrait être achevée dans la journée de samedi. Mais cette projection s'est heurtée à des difficultés liées notamment à la forte réplique sismique (7,1) enregistrée jeudi au large de la côte nord-est du Japon. Au total, le tremblement de terre de magnitude 9 et le tsunami géant qu'il a provoqué ont fait 28.000 morts et disparus, et dévasté la côte Nord-Est du Japon. Selon la police, un peu plus de 150 000 réfugiés vivent toujours dans des gymnases ou d'autres centres d'hébergement improvisés. Plusieurs villes touchées par le tsunami ont commencé à installer des habitants dans des logements provisoires, a rapporté la chaîne NHK. Le premier ministre Naoto Kan, dont la gestion de la crise a été critiquée par les médias et les partis d'opposition du pays, se rendra dimanche dans des villages de pêcheurs dévastés. Plusieurs Etats ont restreint les importations de produits alimentaires en provenance du Japon. La Chine va interdire les produits agricoles de 12 régions japonaises, ont fait savoir les autorités sanitaires du pays. Pékin avait annoncé auparavant son intention de surveiller de près les initiatives du Japon, en s'inquiétant des effets du déversement d'eau radioactive en mer sur l'environnement. Satoru Sato, porte-parole du chef de la diplomatie nippone, a déclaré sur ce point : "La Chine est pleinement en droit de prendre des mesures nécessaires, mais nous espérons que ces mesures seront raisonnables." La Corée du Sud a aussi critiqué le Japon, lui reprochant de ne pas avoir informé ses voisins de ces rejets dans l'océan. Le groupe Toshiba a proposé un plan de démantèlement de quatre des six réacteurs de la centrale de Fukushima-Daiichi sur dix ans. Mais le gouvernement juge prématuré de fixer dès à présent un cadre précis pour en finir avec la crise nucléaire, la plus grave depuis Tchernobyl.
33 Les professionnels du nucléaire y croient-ils encore ?LEMONDE.FR | 07.04.11 | 19h54 • Mis à jour le 07.04.11 | 20h06
Un des sas menant à l'intérieur de la plate-forme Areva du Tricastin.AFP/PHILIPPE DESMAZES "Je me dirigeai vers la chimie
du nucléaire mais les récents événements
[au Japon] me font changer d'avis : je pense
finalement m'orienter vers la chimie du recyclage du
nucléaire", confie une étudiante en troisième
année de licence de chimie. "J'avais un
entretien d'embauche quatre jours après la
catastrophe de Fukushima pour participer aux
nouveaux projets de centrales EPR, raconte un
jeune ingénieur. Bien que
la filière nucléaire me semblait passionnante, je ne
considère plus qu'elle soit porteuse d'avenir
aujourd'hui et j'ai décidé de refuser la proposition
d'embauche." Combien sont-ils à s'être engagés dans la voie du nucléaire et à envisager aujourd'hui une reconversion, après les atermoiements de cette industrie face à la catastrophe de Fukushima ? Un appel à témoignages que Le Monde.fr a lancé auprès des travailleurs du nucléaire laisse entendre que les déçus de l'atome ne sont finalement pas si nombreux parmi les professionnels. Et une majorité d'entre eux – qui a préféré témoigner anonymement – laisse entendre que l'utilité de leur métier se trouve renforcée depuis les événements au Japon. UNE DÉFIANCE "INQUIÉTANTE
POUR NOS CONCITOYENS" "Je persiste à penser que [le nucléaire] est un mode de production d'électricité essentiel en France et les compétences acquises par EDF sont immenses", explique un ingénieur en calcul de tuyauterie pour l'EPR. "L'accident de Fukushima nous montre la nécessité d'une attention permanente, renchérit un ingénieur d'exploitation dans une centrale. A EDF, nous avons déjà commencé à tirer tous les enseignements possibles de cet accident. Les difficultés rencontrées par Tepco avec les matériels de sauvegarde nous ont amenés par exemple à réaliser un bilan complet de l'ensemble de nos matériels de sauvegarde." Pour cet ingénieur, la "confiance dans l'atome" n'est pas ébranlée – "le contraire serait inquiétant pour nos concitoyens", souligne-t-il –, mais "notre souci d'exemplarité est évidemment renforcé par cet accident". Beaucoup de professionnels contactés estiment que l'accident de la centrale de Fukushima servira in fine à renforcer les exigences de sûreté des centrales et rend donc d'autant plus nécessaire leur métier. "L'accident de Fukushima n'a pas, dans mon activité, provoqué d'importante remise en question sur nos manières de faire, note un ingénieur en démantèlement nucléaire. Cela constitue surtout depuis plusieurs semaines un sujet de discussion intéressant entre collègues." Ce cadre du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) relève que "l'accident a rappelé à beaucoup d'entre nous les risques auxquels certains pays doivent faire face", mais en France, "le risque d'exposition de la population est dérisoire ; la polémique interne sur ce point me paraît donc inappropriée". COMMENT LE SECTEUR SÉDUIT
LES DIPLÔMÉS Tous ne partagent pas cet optimisme. Un ingénieur dans les servitudes nucléaires – les tâches de deuxième niveau de maintenance et de préparation des réacteurs – confie : "L'accident de Fukushima m'a vraiment perturbé et me pousse à réfléchir sur mon choix professionnel à court et moyen terme : rester dans le domaine du nucléaire (et participer à l'élévation du niveau de sûreté des installations) ou changer de métier ?" Employé depuis douze ans par Areva, ce cadre explique s'être toujours posé des questions : "J'ai fait des études d'environnement et je n'étais pas pro-nucléaire à la base. Mais je trouvais que ce secteur était motivant et que les inquiétudes autour du risque nucléaire nous motivaient à travailler encore plus consciencieusement." L'attrait de l'industrie du nucléaire est évident pour les jeunes diplômés sortis d'école ou de faculté : le secteur recrute plus que d'autres secteurs de l'énergie, et à des salaires et conditions sociales bien plus avantageuses. Une rapide recherche sur les moteurs Web d'offres d'emplois dans le nucléaire en témoigne, tout comme le parcours d'un jeune ingénieur, raconté par le magazine L'Etudiant, qui n'a eu qu'à choisir entre un poste chez EDF ou chez Areva à sa sortie d'école. Une trajectoire alléchante quand on connaît les difficultés de nombreux diplômés pour décrocher un premier emploi. "ON VA FAIRE QUOI ?" Selon le cadre d'Areva contacté, qui envisage une reconversion dans les énergies renouvelables – "idéalement dans le solaire thermique" –, plusieurs collègues partagent son analyse sur l'impasse vers laquelle se dirige l'industrie nucléaire. Mais nombre d'entre eux se disent que ce n'est pas à leur niveau que les grandes orientations nationales vont changer. "La première question qu'ils se posent, c'est : si on change de secteur, on va faire quoi ? On ne va pas cramer du pétrole pour faire de l'électricité ! Et puis il y a l'argument financier", souligne-t-il. Pour lui, sa décision de reconversion est prise, même si retrouver un autre poste prendra du temps. "Fukushima est le troisième accident grave en 30 ans et je ne suis plus en accord avec le développement du nucléaire, conclut-il. Mes craintes initiales, qui relevaient plus de croyances, se sont transformées en craintes fondées sur le terrain. Le niveau de sûreté est chaque année plus élevé, mais le dispositif et le procédé sont de plus en plus complexes et à terme, le nucléaire ne sera plus compétitif par rapport aux autres énergies." DÉSINFORMATION Reste que pour beaucoup de professionnels du secteur, la source du malaise vient surtout de la mauvaise information distillée par les médias au public. "Les journalistes sont mal informés. Donc le public est mal informé. C'est ça aujourd'hui le mal-être des professionnels du nucléaire, proteste un ingénieur mécanique. La production électrique nucléaire française a des défauts, mais elle est plus surveillée que n'importe quelle autre. Les accidents comme ceux de Fukushima sont dramatiques, ils doivent nous permettre d'avancer et nous rappellent l'importance des risques que nous devons maîtriser. Mais l'industrie nucléaire reste une industrie de pointe et d'avenir." Convaincus de l'utilité de leur métier, des ingénieurs et chercheurs se sentent ainsi renforcés dans leur certitude qu'ils ont une mission à remplir : "La tragédie de Fukushima nous rappelle à quel point nous sommes responsables, note un ingénieur dans la sûreté nucléaire, spécialiste des agressions externes (séisme, inondations). Nous avons le devoir de rester alertes afin de pouvoir déceler le moindre écart et devons être une force de conviction afin que l'autorité et l'exploitant adhèrent à nos propositions. La sûreté dans le nucléaire ne peut se reposer sur ses acquis et doit s'inscrire dans une démarche d'amélioration continue. C'est cette démarche qui me motive à continuer à travailler dans ce domaine." Mathilde Gérard
29 Mây phóng xạ sẽ bao phủ Việt Nam (video)Khánh An, phóng viên RFA2011-04-09Thông tin về khối mây phóng xạ sẽ bao phủ Việt Nam vào hai ngày 9 và 10/4 đã làm cho nhiều người dân hoang mang, lo ngại. ![]() Khói đen từ lò phản ứng thứ ba của nhà máy điện hạt nhân Tepco Fukushima hôm 23 tháng 3 năm 2011.
Khánh An
phỏng vấn TS Vương Hữu Tấn,
Viện trưởng Viện năng lượng
nguyên tử Việt Nam, thuộc Bộ
Khoa học Công nghệ, để cập
nhật tình hình và được ông
cho biết như sau:
Lượng nhỏ không đáng ngại
|
Des
milliers de disparus
Selon le journal Asahi, le bilan des victimes, estimé à 30 000, pourrait encore s’alourdir. Car des familles entières ont été emportées par le tsunami, sans que personne n’ait pu signaler leur disparition à la police.
Des milliers de cadavres n’ont toujours pas été retrouvés. Autour de la centrale de Fukushima, près d’un millier de corps n’ont pas encore été ramassés dans la zone d’exclusion de vingt kilomètres.
La police ne fait que commencer à les récupérer, mais avec de nombreuses précautions car ces cadavres ont été exposés à de forts niveaux de radiation et doivent être décontaminés.
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.04.11 | 10h27
Des marines américains s'entraînent sur la base aérienne de Yokota, à Tokyo,
LE PROJET DE TOSHIBA
Toshiba s'est proposée pour démanteler d'ici à 2020 la centrale nucléaire de Fukushima, rapporte le quotidien financier japonais Nikkei. La proposition, transmise à l'exploitant de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco) , ainsi qu'au Meti, a été élaborée conjointement par trois entreprises américaines, Westinghouse Electric (qui appartient à Toshiba), Babcock & Wilcox et le groupe Shaw.
Ces entreprises-là ont déjà participé à l'assainissement du réacteur endommagé de la centrale atomique de Three Mile Island, aux Etats-Unis, victime d'un accident en 1979, ajoute le quotidien. Toshiba et ses partenaires comptent ajuster leur proposition en fonction de l'évolution de la situation à Fukushima, dont les réacteurs sont toujours instables, précise Nikkei. Hitachi , qui a fait équipe avec les entreprises américaines General Electric , Bechtel et d'autres pour contribuer à résoudre la crise à Fukushima, devrait également faire une proposition en vue du démantèlement de la centrale.
Mais le gouvernement explique qu'il serait prématuré de fixer dès à présent un cadre spécifique pour en finir avec cette crise nucléaire, la plus grave depuis Tchernobyl en 1986. Le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, a reconnu vendredi que la situation restait "instable" à Fukushima et qu'il était difficile dans ces conditions de prévoir un calendrier pour le démantèlement de la centrale.
L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), a par ailleurs décidé dès jeudi d'injecter pendant plusieurs jours de l'azote dans le réacteur 1 afin d'empêcher une explosion d'hydrogène. La même opération pourrait être appliquée aux réacteurs 2 et 3. Enfin, les opérations de rejet volontaire dans l'océan Pacifique de 11 500 tonnes d'eau faiblement radioactive, selon Tepco, devaient s'achever samedi soir.
Avec vingt-quatre heures de retard sur ce qui était prévu, le déversement d'eau radioactive dans l'océan Pacifique va se poursuivre jusqu'à demain dimanche aux abords de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, a indiqué l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle du Japon (Nisa). L'opérateur de la centrale endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars avait annoncé vendredi soir que la vidange en mer des eaux «faiblement radioactives» devrait être achevée dans la journée de samedi.
Mais cette projection de Tokyo Electric Power (Tepco) s'est heurtée à des difficultés, notamment liées à la forte réplique sismique enregistrée jeudi au large de la côte nord-est du Japon et dont la magnitude a atteint 7,1. «Nous travaillons sur l'évacuation des eaux (...) Nous terminerons probablement demain (dimanche)», a précisé samedi à la presse Hidehiko Nishiyama, directeur général adjoint de la Nisa.
En raison de capacités de stockage trop faibles, les ingénieurs de Tepco évacuent dans l'océan l'eau de mer qui a été utilisée pour refroidir les barres de combustible et éviter que les coeurs des réacteurs entrent en fusion. Un mois après la catastrophe sismique, ces ingénieurs soulignent qu'ils sont encore loin d'avoir repris le contrôle des réacteurs de la centrale et qu'il faudra probablement des mois pour les stabiliser et des années pour nettoyer le site, à 240 km au nord de Tokyo.
Le groupe Toshiba a proposé un plan de démantèlement de quatre des six réacteurs de la centrale étalé sur dix ans. Mais le gouvernement explique qu'il serait prématuré de fixer dès à présent un cadre spécifique pour en finir avec cette crise nucléaire, la plus grave depuis Tchernobyl en 1986. Tepco dit continuer à injecter de l'azote dans l'un des réacteurs endommagés pour éviter de nouvelles explosions dues à une trop forte concentration d'hydrogène et susceptibles de libérer des particules hautement radioactives.
Au total, le tremblement de terre d'une magnitude de 9 et le tsunami géant qu'il a provoqué ont fait 28.000 morts et disparus, et dévasté la côte Nord-Est du Japon. Les autorités ont mis en place une zone d'exclusion dans un rayon de 20 km autour de la centrale de Fukushima, zone très rurale dans laquelle vivaient plus de 70.000 personnes. Les 136.000 personnes vivant dans un rayon compris entre 20 et 30 km ont reçu elles pour consigne de rester calfeutrés chez elles ou de partir.
Selon la police japonaise, un peu plus de 150.000 réfugiés vivent toujours dans des gymnases, ou d'autres centres d'hébergement improvisés. Un mois après leur évacuation, des familles pourraient cependant être autorisées à effectuer un bref séjour dans leur maison abandonnée. «Il y a eu des rumeurs parmi les réfugiés selon lesquelles ils pourraient revenir passer la nuit chez eux, mais ils ne pourront en fait que séjourner quelques heures afin de rassembler des effets personnels», a précisé Banri Kaieda, le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie.
L'accident en cours dans la centrale de Fukushima a également suscité une vague d'inquiétude à travers le monde, notamment dans les pays de la région. Plusieurs Etats ont restreint les importations de produits alimentaires en provenance du Japon. La Chine a annoncé qu'elle allait surveiller de près les initiatives japonaises, s'inquiétant notamment des effets pour l'environnement du déversement en mer d'eau radioactive. La Corée du Sud a elle aussi critiqué les autorités japonaises, leur reprochant de ne pas avoir informé les pays de la région de ces rejets en mer.
http://www.20minutes.fr/article/703585/monde-japon-deversement-mer-eau-radioactive-poursuit
Par LEXPRESS.fr, publié le 06/04/2011 à 15:00, mis à jour à 17:45
Depuis le début de la crise nucléaire, plusieurs explosions d'hydrogène ont endommagé deux des six réacteurs de la centrale Fukushima. L'exploitant Tepco tente d'en éviter une nouvelle.
REUTERS/Air Photo Service
1er objectif: éviter une nouvelle explosion d'hydrogène
L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Tepco, envisage d'injecter de l'azote dans le réacteur 1 afin d'éviter une possible explosion provoquée par l'accumulation d'hydrogène, a-t-il annoncé ce mercredi. Les experts présents dans la centrale craignent que la quantité d'hydrogène continue à augmenter jusqu'à provoquer une explosion par contact avec l'oxygène dans l'air.
Des explosions d'hydrogène ont déjà fortement endommagé le bâtiment extérieur de deux des six réacteurs de Fukushima Daiichi (N.1), sans toutefois porter atteinte au coeur de l'installation, après le séisme et le tsunami du 11 mars.
Cette opération "d'inertage" pourrait être menée dès mercredi, a indiqué la société. Elle doit durer plusieurs jours. Gaz inerte, l'azote est régulièrement utilisé dans les zones de stockage sensibles pour faire chuter le taux d'oxygène dans l'air et remplacer ainsi une partie de l'atmosphère.
2ème objectif: pomper l'eau contaminée de refroidissement déversée dans les réacteurs
A la suite de l'arrosage des réacteurs - selon le journal Yomiuri Shimbun, 550 tonnes d'eau sont injectées chaque jour dans les réacteurs -, Tepco a évalué la quantité d'eau fortement radioactive à pomper dans les diverses installations du site à 60 000 tonnes. La moitié sera stockée sur site (dans des condenseurs et d'autres bâtiments) et l'autre moitié sur une barge de la Marine américaine et sur une île artificielle Megafloat.
Une plateforme flottante en acier de 136 mètres de long et 46 mètres de large devrait arriver dans les prochains jours en face de Fukushima Daiichi. Ses réservoirs d'une capacité de 10 000 tonnes pourraient servir à évacuer l'eau contaminée de la centrale. Pour le moment, l'alimentation électrique externe des pompes à eau des réacteurs 1, 2 et 3 a été rétablie.
Des travailleurs de la centrale pulvérisent de la résine à proximité des bâtiments des réacteurs, contaminés de l'intérieur à cause de l'arrosage utilisé pour le refroidissement.
AFP PHOTO/HO/TEPCO VIA JIJI PRESS
3ème objectif: redéverser en mer plus de 11 000 tonnes d'eau peu radioactive
La société Tepco a annoncé ce lundi qu'il allait rejeter dans la mer 11 500 tonnes d'eau radioactive qui s'est accumulée dans les réacteurs 5 et 6, en raison de l'arrosage. Un porte-parole de la société Tokyo Electric Power a souligné qu'il s'agissait d'eau faiblement radioactive.
"Nous n'avons pas d'autre choix que de rejeter cette eau contaminée dans l'océan comme mesure de sécurité", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano à la télévision. A ce jour, 3430 tonnes d'eau faiblement contaminée ont été rejetées de façon volontaire en mer.
Les déversements ont été autorisés par le gouvernement, comme une "mesure d'urgence inévitable" et se poursuivent. La contamination, ont assuré les autorités japonaises, se dilue au fur et à mesure dans l'océan. Mais le principal syndicat des pêcheurs japonais a exprimé sa colère, dans une lettre à Tepco rendue publique ce mercredi.
4ème objectif: faire redémarrer les circuits de refroidissement normaux
Des techniciens s'efforcent toujours de rétablir le bon fonctionnement des circuits de refroidissement, condition indispensable pour empêcher les barres de combustible d'entrer en fusion, ce qui provoquerait un cataclysme nucléaire.
"Nous devons nous débarrasser de l'eau accumulée et décontaminer les lieux afin de revenir à notre tâche principale", remettre en route les pompes et "restaurer les capacités de refroidissement aussi rapidement que possible", a expliqué lundi Hidehiko Nishiyama, un porte-parole de l'Agence de sûreté nucléaire japonaise (NISA).
Selon l'Autorité de sûreté nucléaire française, l'objectif de l'exploitant à terme est de mettre en place un refroidissement en circuit fermé - celui en place actuellement étant ouvert. L'eau circuleraient ainsi en boucle dans un circuit de la centrale, de façon à ce que l'eau contaminée ne s'échappe pas. La remise en fonction des matériels nécessaires à cette fin s'avère cependant difficile car ils ont pu être détériorés. En outre, la présence d'eau contaminée dans certains bâtiments - salle des machines - complique les interventions humaines.
Pour plus d'informations sur l'état des réacteurs de la centrale de Fukushima, consultez notre infographie.
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 07/04/2011 à 09:00
Les techniciens de la centrale nucléaire de Fukushima ont commencé jeudi à injecter de l'azote pour prévenir une explosion dans un réacteur endommagé et empêcher une aggravation de l'accident nucléaire.
Près de quatre semaines après le terrible séisme du 11 mars et surtout le tsunami géant qui a dévasté la côte Pacifique au nord-est de Tokyo, faisant plus de 27.000 morts et disparus, la crise à Fukushima Daiichi (N°1) est loin d'être réglée.
Des volutes de fumée blanche, probablement de la vapeur d'eau radioactive, continuent de s'échapper de trois des quatre réacteurs endommagés. Les barres de combustible dans le coeur du réacteur et dans les piscines de refroidissement doivent être arrosées jour et nuit à l'aide de pompes de secours en attendant que l'alimentation électrique et les circuits de refroidissement soient rétablis.
Accumulation d'hydrogène
Afin d'empêcher toute nouvelle explosion sur le site, Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur et propriétaire de la centrale, a décidé d'injecter préventivement de l'azote dans le réacteur 1, où de l'hydrogène s'est accumulé en quantité importante. Les deux premières explosions survenues les 12 et 14 mars au niveau des réacteurs 1 et 3 avaient été provoquées par le contact de ce gaz avec l'oxygène.
Gaz inerte, l'azote est régulièrement utilisé dans les zones de stockage sensibles pour faire chuter le taux d'oxygène dans l'air et remplacer ainsi une partie de l'atmosphère. Cette opération "d'inertage" devrait durer six jours pour un total de 6.000 m3 d'azote injecté, selon Tepco, qui envisage de l'appliquer également aux réacteurs 2 et 3 dans les prochains jours.
Comblement d'une brèche
Aucune nouvelle fuite d'eau des réacteurs dans l'océan tout proche n'a été constatée, a indiqué jeudi l'Agence de sûreté nucléaire, après le comblement réussi d'une brèche dans une fosse d'où s'échappait de l'eau hautement radioactive. Mais le risque de contamination de l'environnement marin n'est pas pour autant écarté, soulignent les experts.
Les opérations de rejet volontaire en mer de 11.500 tonnes d'eau faiblement radioactive, selon Tepco, se poursuivaient pour la quatrième journée consécutive, en face de la centrale. L'évacuation de cette eau dans l'océan, où les radioéléments sont censés se diluer, est nécessaire afin de libérer des cuves de stockage destinées à être remplies d'eau hautement radioactive qui s'est accumulée dans les installations et les galeries techniques des réacteurs 2 et 3.
Inquiétude pour les produits de la mer
Cette eau polluée contient notamment de l'iode 131, dont la radioactivité se réduit de moitié tous les huit jours, et surtout du césium 137, qui lui reste actif pendant des décennies. Les produits de la mer sont la base de la nourriture japonaise et les Japonais, très exigeants sur la sûreté alimentaire, risquent de ne plus en consommer s'il y a un risque pour la santé.
"Le problème le plus important est la concentration élevée de césium le long des côtes où l'eau contaminée est déversée", a expliqué Masayoshi Yamamoto, professeur de radiologie de l'université de Kanazawa. "Les petits poissons qui vivent près de la côte, comme les sardines ou les maquereaux, ainsi que les mollusques, risquent d'en absorber. Les substances radioactives pourraient également se déposer au fond de la mer où les poissons cherchent leur nourriture", a-t-il relevé.
Par LEXPRESS.fr avec REUTERS, publié le 08/04/2011 à 08:13, mis à jour à 09:50
La centrale d'Onagawa se situe dans la préfecture de Miyagi, au Sud du Sendaï.
REUTERS/Yomiuri Shimbun
La centrale d'Onagawa, dans la préfecture de Miyagi, est à l'arrêt depuis qu'elle a été touchée par une vague de 13 mètres après le séisme de magnitude 9 survenu le 11 mars dans le nord-est du Japon. Deux des trois lignes électriques alimentant le site ont été coupées en raison du séisme de jeudi, a précisé Tohoku Electric.
Les opérations de refroidissement des barres de combustible usagé ont repris après une interruption et le site dispose toujours d'un générateur de secours. La baisse du niveau d'eau dans les piscines de refroidissement est une source d'inquiétude car, si elles ne sont pas suffisamment immergées, les barres de combustible usagé provoquent des rejets radioactifs dans l'atmosphère.
"Nous avons détecté une petite augmentation des niveaux de radioactivité à l'intérieur des réacteurs et nous essayons de déterminer l'origine des fuites", a dit un responsable de Tohoku Electric. "Nous n'avons pas observé de changement dans les niveaux de radioactivité à l'extérieur des réacteurs."
L'épicentre de ce nouveau séisme, moins violent que celui du 11 mars -de magnitude 7,1-, se trouvait à 20km de la centrale. Situé à plus de 120 km, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi n'a pas été touchée. Des techniciens y travaillent toujours sans relâche pour tenter de refroidir les barres de combustible et éviter une fusion du coeur des réacteurs qui pourrait provoquer une catastrophe nucléaire majeure.
Trận động đất mới làm rung lắc mạnh các tòa nhà tại Tokyo.
Giới chức tại vùng đông bắc Nhật Bản đã ra lệnh sơ tán hàng loạt và các công nhân tại nhà máy điện nguyên tử Fukushima Daiichi đã phải lánh đi sau một trận động đất mạnh 7,1 độ richter, khiến người ta lo ngại có sóng thần.
Sóng thần được dự đoán cao chừng 2m.
Tuy nhiên, cảnh báo sóng thần sau đó đã được dỡ bỏ, 90 phút sau trận động đất.
Các quan chức cho biết trận động đất hôm thứ Năm chưa có tác động gì tới nhà máy nguyên tử Fukushima Daiichi, vốn bị thiệt hại nặng vì trận động đất và sóng thần tháng trước.
Hai nhà máy nguyên tử khác trong khu vực cũng chưa chịu hậu quả gì vì trận động đất mới này.
Giới chức đã ra lệnh sơ tán dân, và truyền hình Nhật Bản khuyến cáo những ai ở trong khu vực nguy hiểm nên chuyển lên cao.
Các công nhân tại nhà máy Fukushima cũng được sơ tán.
Trận động đất hôm thứ Năm xảy ra ở điểm cách nhà máy Fukushima chừng 118km về phía bắc và nằm ở ngoài khơi cách bờ biển chừng 40km.
Ban đầu, người ta cho rằng trận động đất này mạnh 7,4 độ richter, nhưng sau khi đánh giá, trận động đất được cho là mạnh 7,1 độ richter, theo cơ quan Địa chất Hoa Kỳ.
Trận động đất này đủ mạnh để làm rung chuyển nhiều tòa nhà ở Tokyo.
Công ty điện lực Tokyo (Tepco), vốn điều hành nhà máy Fukushima, nói họ vẫn đang theo dõi tình hình nhà máy sau khi có trận động đất mới nhất này.
Từ Tokyo, cộng tác viên Đỗ Thông Minh của BBC Việt ngữ cho biết trận động đất xảy ra vào lúc 23:32, giờ địa phương hôm 7/4 ngoài khơi tỉnh Miyagi khoảng 50 km, ở độ sâu khoảng 40 km.
Được biết tỉnh Miyagi bị động đất 6 độ Richter, còn Tokyo là 4 độ Richter.
Sau trận động đất 9,0 độ Richter ngày 11/3, đây là trận động đất lớn nhất, được coi là hậu chấn mà người ta đã dự đoán.
Thủ tướng Naoto Kan và nhiều bộ trưởng bị đánh thức dậy hội họp để tìm cách đối phó.
Có báo động sóng thần, nhưng lúc 0:55 ngày 8/4, lệnh này đã được hủy bỏ. Tuy nhiên, Sảnh Khí tượng kêu gọi mọi người tiếp tục cảnh giác động đất.
Theo tin cập nhật của cộng tác viên Đỗ Thông Minh, có tám người bị thương, trong số đó có hai người bị thương nặng và hai người đang tỵ nạn tại trường tiểu học Nanasato ở Sendai.
Tại Ga Sendai, ống nước trên trần bị vỡ khiến nước chảy xuống. Một số sự cố đáng kể khác là có một đoàn tàu ở Aomori bị kẹt trong đường hầm, bảy nơi bị thoát hơi ga và hai đám cháy.
Cũng theo cộng tác viên Đỗ Thông Minh, lò nguyên tử ở Amagawa bị cúp một phần điện bên ngoài, trong lúc nhiều nơi bị cúp điện, cúp ga, cúp điện thoại và có nhiều đoạn đường bị hư hại không dùng được.
Trận động đất và sóng thần tháng trước làm khoảng 28 ngàn người thiệt mạng và mất tích và hàng trăm ngàn người mất nhà cửa.
Vụ nổ nhà máy điện hạt nhân ở Nhật dẫn đến việc nhiều nước xét lại vấn đề an toàn của nhà máy điện hạt nhân
Các giới chức Bulgaria nói đã đồng ý với Nga tạm thời
ngưng mọi công việc xây nhà máy điện hạt nhân tại thị trấn Belene của
Bulgaria để giải quyết những mối quan tâm về an toàn sau tai họa hạt nhân
tại Nhật Bản.
Công ty điện Quốc gia Bulgaria NEK hôm thứ Ba cho biết đã ký một biên bản
ghi nhớ với công ty hạt nhân nhà nước Nga Atomstroyexport để hoãn lại mọi
hoạt động xây dựng mới về dự án Belene trong thời gian 3 tháng. Việc đặt mua
những trang bị mới cũng đình lại.
Công ty điện lực Bulgaria nói hai công ty đồng ý thực hiện những phân tách
chi tiết về những vấn đề liên hệ đến an toàn hạt nhân và phóng xạ.
Hai bên hứa đáp ứng bất cứ đòi hỏi mới nào về an toàn do các chuyên gia hạt
nhân quốc tế qui định.
Bulgaria ký hợp đồng với công ty hạt nhân Nga để xây dựng nhà máy điện hạt
nhân 2.000 megawatt nhiều năm trước đây.
Dự án này bị trì hoãn nhiều lần vì tranh chấp giá cả và ít được các nhà đầu
tư Tây phương quan tâm.
Yonezawa, Japon, le 6 avril 2011
– Les experts en radiation de Greenpeace, présentement en mission au Japon
afin d’évaluer les impacts de la crise nucléaire de Fukushima, ont découvert
de hauts niveaux de contamination dans les cultures aux alentours de la
ville de Minamisoma. Ces données soulèvent de nouveau des inquiétudes quant
aux risques pour la santé des résidents et rappellent le peu d’informations
disponibles en dehors de la zone d’évacuation de 20 km.
L’équipe de surveillance des radiations de Greenpeace a testé l’épinard et
d’autres légumes provenant de jardins des habitants de Minamisoma. Ces
expériences révèlent des niveaux de radiations de plusieurs fois supérieurs
aux limites sécuritaires officielles (1).
« Dans plusieurs jardins de Minamisoma, les légumes étaient trop contaminés
pour la consommation », a constaté Rianne Teule, experte en radiation pour
Greenpeace et chef de l’équipe qui teste les aliments. « La propriétaire
d’un jardin d’épinards contaminés nous a dit qu’elle n’avait reçu aucune
information des autorités sur les risques de radiation, en dépit des
rapports selon lesquels le gouvernement effectue des tests sur les cultures
à Minamisoma depuis le 18 mars dernier ».
Le gouvernement japonais a publié les données brutes de sa propre
surveillance sur le terrain, mais celles-ci semblent nettement incomplètes.
Les mesures de Greenpeace dans plusieurs zones de la ville de Minamisoma
affichent des niveaux jusqu’à 4.5 microSievert par heure, ce qui contraste
avec l’unique point de surveillance de Minamisoma qui révèle des niveaux
relativement faibles de 0.7 microSievert par heure (voir les données ici).
Le maire de Minamisoma, Katsunobu Sakurai, a exprimé sa frustration à
Greenpeace. Le maire critique le manque d’information fiable sur les risques
posés par cette crise dans sa communauté de la part de TEPCO, l’entreprise
qui gère la centrale nucléaire de Fukushima, et des autorités publiques.
« TEPCO a été irresponsable puisqu’il a fallu 11 jours après l’accident pour
qu’ils communiquent avec nous. De plus, le gouvernement ne nous a pas fourni
de rapport que nous puissions interpréter », déplore le maire Sakurai. «
Nous demandons au gouvernement non seulement de nous fournir suffisamment
d’informations sur ce qui s’est passé, mais aussi qu’il garantisse qu’il va
agir de façon responsable ».
Des mesures plus approfondies dans la région, tel qu'à Tsushima, un village
à l’extérieur de la zone d’évacuation volontaire de 30 km, laisse aussi
paraître des niveaux de contamination jusqu’à 47 microSieverts par heure. Ce
chiffre contraste avec celui des autorités, qui est établi à 32,7.
L’exposition humaine à un tel degré de radioactivité signifie que la dose
maximum admissible pour une année est atteinte en 24 heures.
« Les résidents touchés ont besoin d’avoir l’heure juste de la part de leur
gouvernement pour savoir comment se protéger contre les risques de
contaminations radioactives en provenance de l’alimentation et
l’environnement », conclut Jan Vande Putte. « Sans plus tarder, les
autorités doivent réévaluer la zone d’évacuation autour de la centrale
nucléaire de Fukushima afin de mieux refléter les niveaux de radiations
trouvés dans la région. »
"Il est nécessaire d'injecter de l'azote dans l'enceinte de confinement du réacteur et de réduire le risque d'une explosion d'hydrogène", a déclaré un responsable de l'exploitant de la centrale, Tokyo Electric Power Co (Tepco), lors d'une conférence de presse.
La probabilité de voir se produire de nouvelles explosions d'hydrogène, après celles qui ont secoué les réacteurs n°1 et n°3 au début de la crise, est "extrêmement faible", a-t-il ajouté.
Selon Tepco, l'enveloppe extérieure de la cuve du réacteur n°1 pourrait avoir été endommagée.
"Dans ces conditions, si nous continuons à refroidir les réacteurs avec de l'eau, la fuite d'hydrogène en provenance de la cuve du réacteur pourrait s'accumuler et atteindre un niveau proche de l'explosion", a-t-il ajouté.
Si la fuite radioactive du réacteur n°2 a été colmatée, Tepco est toutefois obligé de déverser dans l'océan Pacifique une partie de l'eau radioactive qui sert à refroidir le coeur des réacteurs et éviter une aggravation de la situation.
Un premier "délestage" de 11.500 tonnes sur les 60.000 stockées sur le site est en cours. L'opération devrait se poursuivre jusqu'à vendredi. Elle n'aura pas de conséquences sanitaires pour les populations, a assuré l'Agence du sûreté nucléaire et industrielle.
La situation dans les six réacteurs de la centrale est loin d'être maîtrisée près d'un mois après le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars qui ont endommagé la centrale de Fukushima, estiment les experts du nucléaire.
Les techniciens japonais travaillent toujours d'arrache-pied pour relancer les pompes de refroidissement dans quatre des réacteurs endommagés. La priorité est de rétablir le niveau d'eau dans les centrales et les piscines de refroidissement pour éviter la surchauffe des barres de combustible et une fusion du coeur du réacteur.
Un taux d'iode radioactif 4.800 fois supérieur, puis 600 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans la mer. Le niveau de radiation de l'eau restant dans les réacteurs est pour sa part cinq millions de fois supérieur aux normes légales.
Sur le plan sanitaire, l'inquiétude est montée d'un cran avec la découverte par le ministère chinois de la Santé de traces d'iodes radioactifs dans des épinards cultivés dans trois provinces chinoises.
Pékin et la Corée du Sud se sont plaints à plusieurs reprises de ne pas avoir été informés du projet de Tepco de rejeter dans la mer de l'eau radioactive.
"Nous avons des consignes des ministères du Commerce et des Affaires étrangères afin de mieux travailler ensemble pour que des explications détaillées soient fournies aux pays voisins", a dit à la presse le secrétaire général du gouvernement nippon, Yukio Edano.
Le gouvernement envisage de contrôler plus étroitement la vente des produits de la pêche après la découverte de poissons contaminés. L'Inde a interdit mardi l'importation de produits alimentaires en provenance du Japon.
Tepco a par ailleurs commencé à verser des dédommagements à des municipalités pour venir en aide aux personnes évacuées ou qui ont été touchées par des émissions radioactives.
La catastrophe qui a plongé le Japon dans une crise sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale a fait 28.000 morts et disparus.
Par Reuters
Après plusieurs tentatives malheureuses, une brèche de vingt centimètres dans le mur d’une fosse technique du réacteur numéro deux vient d’être colmatée par la société Tepco. De l’eau fortement radioactive s’en écoulait jusque dans l’océan Pacifique.
Les techniciens de la centrale de Fukushima sont parvenus à colmater une brèche de vingt centimètres dans le mur d’une fosse technique, située près de la mer, et reliée au réacteur numéro 2. Cette brèche a été colmatée avec un mélange de verre soluble et de durcissant.
Un peu plus tôt, plusieurs tentatives pour boucher la fissure avec du béton, des polymères absorbants, du papier journal et de la sciure de bois, avaient échoué. Un total de 60 000 tonnes d’eau hautement radioactive se trouve dans la centrale de Fukushima depuis que de l’eau de mer est projetée sur les six réacteurs pour les refroidir.
Tepco va faire venir de Vladivostok une usine flottante de retraitement de l’eau contaminée. Il va construire des réservoirs capables de stocker l’équivalent de six piscines olympiques d’eau radioactive. Plusieurs pétroliers géants seront convertis pour recevoir de l’eau contaminée. Cependant, des experts craignent que dans l’océan Pacifique la chaîne alimentaire ne soit contaminée en amont à travers le plancton qui est consommé par les poissons.
Tepco,
l’opérateur de la centrale, a
commencé à verser des indemnités
de consolation à dix villes.
L’une a reçu moins de neuf euros
par habitant. Une autre a refusé
l’offre pour être libre de
critiquer Tepco.
Một hố chứa bằng xi măng gần lò phản ứng số 2 đã bị nứt do động đất
Rò rỉ nước phóng xạ thải ra Thái Bình Dương từ nhà máy hạt nhân Fukushima Daiichi bị tàn phá của Nhật Bản đã được bịt lại, theo tin từ công ty điều hành nhà máy cho biết.
Công ty Tepco (Tokyo
Electric Power Co) nói họ đã bơm hóa chất để
củng cố đất gần một hố chứa nước bị nứt và
đó chính là nguồn rò rỉ.
Các kỹ sư đã vật lộn để ngăn chặn rò rỉ từ
nhà máy vốn bị trận động đất và sóng thần
ngày 11 tháng Ba tàn phá.
Họ hiện đang xả nước ô nhiễm phóng xạ ở mức
thấp ra biển để nước nhiễm phóng xạ mức cao
có thể được lưu giữ lại.
Kể từ khi động đất phá hủy hệ thống làm mát
của nhà máy, công nhân đã bơm nước vào lò
phản ứng để làm mát các thanh nhiên liệu,
nhưng nay lại phải đối phó với nước thải
tổng hợp trong và bên dưới các tòa nhà của
lò phản ứng bị hư hỏng.
Các kỹ sư cũng phải đối mặt với một vấn đề
mới về tình trạng khí hydro tích tụ ngày một
gia tăng tại một trong những lò phản ứng ở
nhà máy có sáu lò phản ứng này. Tepco nói họ
có thể bơm khí nitơ vào lò phản ứng số 1 để
ngăn chặn một vụ nổ.
Những vụ nổ gây ra do khí hydro tích tụ lại
đã xảy ra ở ba lò phản ứng sau trận động
đất.
"Thủy tinh lỏng"
Bịt được rò rỉ từ hố chứa
trong lò phản ứng số 2 chính là thước đo mức
độ thành công của các kỹ sư tại nhà máy, các
nhà phân tích nói.
Người ta cho rằng đó chính là nguồn phóng xạ
ở mức độ cao được phát hiện ở nước biển gần
nhà máy.
Để ngăn chặn rò rỉ, Tepco đã bơm ''thủy tinh
lỏng”, hoặc sodium silicate, và một chất
khác vào hố chứa.
Các kỹ sư cũng đã sử dụng mùn cưa, giấy báo
và xi măng trong những ngày gần đây để cố
gắng ngăn chặn nước thoát ra ngoài.
Phát ngôn viên hàng đầu của chính phủ cho
biết các công nhân tại nhà máy không thể
loại trừ khả năng có các rò rỉ khác tại lò
phản ứng này.
"Ngay bây giờ, khi rò rỉ đã được bịt lại,
chúng tôi cũng vẫn chưa thể thở phào nhẹ
nhõm được," Chánh thư ký nội các Yukio Edano
nói. "Chúng tôi đang kiểm tra liệu chỗ rò rỉ
này đã hoàn toàn được bịt lại chưa, hoặc có
thể có các rò rỉ khác hay không."
Trong khi đó, các kỹ sư đang tiếp tục bơm
chừng 11.500 tấn nước biển nhiễm phóng xạ ở
mức độ thấp ra biển để nước nhiễm phóng xạ
cao hơn có thể được lưu trữ trong các bồn
chứa chất thải.
Các quan chức cho biết nước này không phải
là một mối đe dọa lớn cho sức khỏe con
người, nhưng ngư dân địa phương đã phản ứng
một cách giận dữ.
Trong một lá thư, nhóm ngư dân lớn nhất đã
cáo buộc chính phủ về hành động "thực sự
thái quá" đó khiến đe dọa tới sinh kế của
họ.
Hôm thứ Ba, mức iốt gia tăng – khoảng gấp
hai lần so với mức cho phép ở rau quả - đã
được tìm thấy trong loài cá launce (một loài
cá nhỏ) được đánh bắt lên tại quận Ibaraki ở
phía nam của Fukushima.
Cũng hôm thứ Ba, Nhật Bản đã yêu cầu Nga cho
sử dụng một nhà máy nổi chuyên xử lý phóng
xạ để giải quyết nước thải.
Cơ quan hạt nhân của Nga, Rosatom, cho biết
họ đang chờ câu trả lời cho một số câu hỏi
trước khi cho phép cho mượn nhà máy Landysh,
vẫn được biết đến tại Nhật Bản là Suzuran,
vốn được sử dụng để tháo dỡ tàu ngầm hạt
nhân Nga tại cảng viễn đông Vladivostok.
Là một trong những nhà máy xử lý chất thải
phóng xạ lỏng lớn nhất thế giới, Landysh xử
lý các chất lỏng phóng xạ dùng hoá chất và
lưu trữ nó dưới dạng xi măng.
Nhà máy này có thể xử lý 35 mét khối chất
thải lỏng mỗi ngày và 7.000 mét khối một
năm.
Lối vào Công ty điện lực Tokyo (TEPCO) tại Tokyo, ngày 5/4/2011
Nhật Bản nói đã chận đứng được việc rò rỉ nước phóng xạ từ nhà máy điện hạt nhân Fukushima
Nhà máy điện hạt nhân Fukushima bị hư hại
Seoul vào hôm nay, 05/04/2011, đã chất vấn Tokyo về quyết định bơm hơn một chục ngàn tấn nước bị nhiễm phóng xạ tại nhà máy Fukushima ra biển. Là nước kế cận Nhật Bản, Hàn Quốc lo ngại bị vạ lây.
Trước đó, một quan chức Bộ Ngoại giao tại Seoul, được hãng tin Yonhap trích dẫn, đã nhận định rằng sự gần gũi về mặt địa dư giữa hai nước làm cho hành động của Nhật Bản biến thành một « vấn đề bức xúc » cho Hàn Quốc.
Từ hôm qua 4/4, Nhật Bản bắt đầu cho thải nước nhiễm phóng xạ tại nhà máy hạt nhân Fukushima ra Thái Bình Dương, khẳng định rằng loại nước này chỉ bị nhiễm xạ nhẹ, do đó không tác hại đến sinh vật ngoài biển. Kế hoạch xả nước dự trù kéo dài 5 ngày.
Theo thông tín viên Frédéric Charles tại Tokyo, để khắc phục tình trạng nước thải ra biển bị nhiễm xạ, TEPCO đã yêu cầu Nga cung cấp một nhà máy nổi chuyên xử lý nước nhiễm xạ từ các tàu ngầm hạt nhân của họ.
"Không còn giải pháp nào khác ngoài việc thải 11.500 tấn nước bị nhiễm xạ nhẹ này ra Thái Bình Dương". Chính quyền Nhật Bản đã cho biết như trên. Tập đoàn TEPCO không còn chỗ để chứa loại nước có độ nhiễm xạ cao hơn nữa.
Công việc thải nước sẽ kéo dài 5 ngày, thế nhưng ngay lập tức, Hàn Quốc đã tỏ ý quan ngại trước nguy cơ ngành đánh cá của họ có thể bị thiệt hại do tình trạng nước biển bị nhiễm xạ.
Để hạn chế việc thải nước bị nhiễm xạ ra biển, tập đoàn TEPCO đã yêu cầu Nga cung cấp cho họ một nhà máy nổi, chuyên xử lý nước bị nhiễm phóng xạ. Một trong những nhà máy này được đặt tại Vladivostock, miền Viễn Đông nước Nga, chuyên « giải độc » cho các tàu ngầm nguyên tử của Nga.
Trên đất liền, tỉnh Fukushima đang cho đo lường mức độ phóng xạ tại hơn một ngàn công viên, vườn trẻ hay sân trường học trong vùng. Các bậc phu huynh học sinh ngày càng lo ngại là tỷ lệ phóng xạ có thể làm tổn hại sức khỏe con em của họ.
Nhìn chung, các chuyên gia hạt nhân Nhật Bản độc lập đã không khỏi lo ngại trước hai nguy cơ : trước hết là một vụ nổ tương tự như một ngọn núi lửa dưới sức ép của khối lượng hơi nước tích tụ càng lúc càng nhiều trong 6 lò hạt nhân tại Fukushima, và kế đến là việc các thanh nhiên liệu hạt nhân đã bắt đầu bị nung chảy
Công ty Điện lực Tokyo TEPCO cho
biết, họ đã phát hiện chất phóng xạ iodine 131 trong nước
biển gần nhà máy, với nồng độ cao gấp 7,5 triệu lần giới
hạn cho phép.
Hôm thứ Bảy tuần trước, TEPCO phát hiện nước nhiễm phóng
xạ đang rỉ ra từ bể bê tông chứa nước thải đã qua xử lý ở
gần lò phản ứng số 2. Bể chứa này đã bị nứt.
Các chuyên gia nói rằng, việc này cho thấy rõ là phóng xạ
nồng độ cao trong lò phản ứng đang chảy xuống biển, cần
phải ngăn chặn ngay càng sớm càng tốt.
TEPCO cho biết, mẫu nước lấy gần đường dẫn nước vào lò
phản ứng số 2 vào lúc 11 giờ 50 phút thứ Bảy 2/4 có chứa
300.000 becquerel phóng xạ iodine 131/1cm khối, tức là nhiều
gấp giới hạn cho phép 7 triệu rưỡi lần.
Theo TEPCO, trong các mẫu nước lấy lúc 9 giờ sáng hôm qua
4/4, con số này đã giảm xuống còn 200.000 becquerel/1cm khối,
tức là cao gấp 5 triệu lần so với giới hạn cho phép.
Mẫu nước lấy hôm thứ Hai cũng chứa lượng cesium 137 cao gấp
giới hạn cho phép 1,1 triệu lần. Chu kỳ bán rã của chất
phóng xạ này là 30 năm.
Người ta đã phát hiện trong một loại cá bột sống ngoài khơi tỉnh Ibaraki có lượng phóng xạ cesium cao hơn giới hạn cho phép.
Mẫu nước lấy hôm thứ Hai cũng
chứa lượng cesium 137 cao gấp giới hạn cho phép 1,1 triệu
lần. Chu kỳ bán rã (half life) của chất phóng xạ này là 30
năm.
Ibaraki nằm ở phía nam Fukushima, nơi có nhà máy điện hạt
nhân đang gặp sự cố.
Tỉnh Ibaraki cho biết, trong 1 kg cá Kounago, tức một loại cá nhỏ
thuộc họ cá cát, gần giống cá chình, có 526 becquerel phóng xạ
cesium. Giới hạn chấp nhận được là 500 becquerel. Đây là lần
đầu tiên người ta phát hiện phóng xạ cesium trong cá cao hơn
mức cho phép.
Tất cả các hợp tác xã nghề cá trong tỉnh đã đồng ý dừng
đánh bắt cá Kounago theo yêu cầu của chính quyền tỉnh.
Ngành thủy sản cận duyên (và có thể cả nông lâm sản của
Nhật Bản) quanh vùng nhà máy nguyên tử Fukushima sẽ bị ảnh hưởng lâu dài
hàng nhiều chục năm . Một thông tin rât xấu cho ngành sản xuất thực phẩm .
Khác với phóng xạ từ Iodine đồng vị (thời gian bán phân hủy chi có 8 ngày)
Cesium đồng vị có thời gian bán phân hủy (half life) là 30 năm .
Do thời gian lâu như vậy nên Cesium đồng vị sẽ có cơ hội xâm nhập dần dần
tích tụ trong cơ thể các sinh vật qua chuỗi thức ăn (food chain) và nước
uống .
Ts NT Bình
http://www.baomoi.com/Home/TheGioi/vovnews.vn/Tong-thu-ky-LHQ-lo-ngai-su-co-hat-nhan-tai-Nhat-Ban/5989502.epi
Mức phóng xạ cao gấp nhiều ngàn lần mức cho phép trong nước gần nhà máy điện hạt nhân ở Fukushima
Nhật đã yêu cầu Nga gửi một tàu đặc biệt để xử lý nước
nhiễm phóng xạ từ một nhà máy điện hạt nhân bị hư hỏng vì trận động đất và
sóng thần vào tháng trước.
Hôm thứ Hai, một phát ngôn viên cho cơ quan an toàn hạt nhân của Nga, ông
Rosatom, nói rằng các giới chức Nga đang xét lời yêu cầu này.
Tàu Nga này xử lý các chất lỏng hạt nhân của những tàu ngầm hạt nhân của Nga
đã không hoạt động nữa. Tàu này được đóng trong một dự án chung giữa Nga và
Nhật.
Cũng hôm thứ Hai, các công nhân tại nhà máy Fukushima bắt đầu cho thải
10.000 tấn nước nhiễm phóng xạ ra biển để lấy chỗ chứa nước có mức phóng xạ
cao hơn nữa, đánh dấu một nỗ lực mơi nhất để tìm cách sửa chữa các lò phản
ứng bị quá nóng.
Chánh văn phòng Nội các Nhật Yukio Edano nói rằng không thể tránh khỏi việc
sử dụng biện pháp này để bảo đảm an toàn.
Ông cho biết nước được thải có ít phóng xạ hơn là nước sẽ được bơm vào các
bể chứa, phần lớn là từ lò phản ứng số 2 của nhà máy Fukushima.
Các giới chức đã ghi nhận mức phóng xạ cao gấp nhiều ngàn lần mức cho phép
trong nước ở gần nhà máy Fukushima, nơi mà hệ thống làm nguội của tất cả 6
lò phản ứng đã bị hư hỏng vì trận động đất và sóng thần vào ngày 11 tháng
Ba.
Toán nhân viên sửa chữa đã xác định nguyên nhân của vụ rò rỉ phóng xạ có lẽ
là do một vết nứt trong bể chứa nước gần lò phản ứng số hai.
Lò phản ứng hạt nhân quá nóng tới mức nguy hiểm tại nhà máy điện hạt nhân Fukushima
Hoa Kỳ sẽ gởi hai trong số các bơm lớn
nhất thế giới tới Nhật Bản để giúp làm nguội các lò phản ứng
hạt nhân quá nóng tới mức nguy hiểm tại nhà máy điện hạt
nhân Fukushima.
Thường được sử dụng để bơm bê tông, các máy bơm cao do Đức
chế tạo này đã được cải biến để bơm nước vào những lò phản
ứng mà các công nhân đã vất vả kiểm soát kể từ khi xảy ra
trận động đất và sóng thần hôm 11 tháng Ba, phá hủy hệ thống
làm nguội của nhà máy điện này.
Do công ty Putzmeister chế tạo, các máy bơm này – có những
cánh tay vươn tới độ cao 70 mét lên trời – đã được sử dụng
trong các dự án xây dựng tại Hoa Kỳ, và đã được chở từ Mỹ
tới Nhật Bản trên máy bay Antonov của Nga, là loại phi cơ
vận tải lớn nhất thế giới.
Công Ty Điện Lực Tokyo điều hành nhà máy Fukushima đã đặt
mua các máy bơm này trị giá 1,8 triệu đô la mỗi máy.
Chiếc phản lực cơ này bay từ Nga tới Mỹ để nhận những máy
bơm để chở qua Nhật trong một chuyến công tác mà Giám đốc
hãng chế tạo máy bơm, Kelly Blickle, nói với đài VOA là một
“nỗ lực toàn cầu” để giúp làm nguội nhà máy điện vừa kể.
Cả hai máy bơm này đều được điều khiển từ xa, cho phép công
nhân hoạt động ở một khoảng cách an toàn đối với các lò phản
ứng bị rò rỉ phóng xạ.
Hai chuyên viên kỹ thuật của công ty Mỹ sẽ đi cùng với các
máy bơm để huấn luyện cho chuyên viên Nhật cách sử dụng máy
bơm. Các máy bơm này theo trông đợi sẽ tới Nhật vào ngày 11
và 12 tháng Tư.
Các công nhân tại nhà máy điện Fukushima hiện sử dụng một
máy bơm nhỏ hơn với chiều cao 58 mét do cùng công ty Đức vừa
kể sản xuất.
Những máy bơm do cùng công ty này sản xuất đã được sử dụng
để bơm bê tông và phủ kín các lò phản ứng trong tai nạn hạt
nhân năm 1986 ở Chernobyl, Ukraina.
Chủ tịch Ủy ban An toàn Hạt nhân Hoa Kỳ Gregory Jaczko (trái)
Trong hơn 100 năm nay, Hoa Kỳ chưa hề bị một trận động đất tàn phá nặng nề, và một bản phúc trình mới cho biết, người Mỹ sai lầm khi nghĩ rằng họ đã sẵn sàng ứng phó với động đất. Bản phúc trình nói các biến cố mới đây đã nhận ra những chỗ yếu của Hoa Kỳ.
Trận bão Katrina tàn phá thành phố New Orleans và khu vực Duyên Hải vùng Vịnh Mexico năm 2005
Tổng thống Pháp Nicolas Sarkozy đề nghị đưa ra những tiêu chuẩn quốc tế mới về an toàn hạt nhân, và cảnh báo rằng những rò rỉ phóng xạ tại Nhà Máy Điện Hạt Nhân Fukushima của Nhật Bản có thể ảnh hưởng tới toàn thể thế giới. Thông tín viên Henry Ridgwell tường thuật từ Tokyo cho đài VOA rằng, ông Sarkozy kêu gọi giới chức hạt nhân của những quốc gia công nghiệp hóa trong nhóm G20 thảo luận về vấn đề này trong một hội nghị được tổ chức vào tháng Năm năm nay.
Thủ tướng Nhật Bản Naoto Kan chào đón Tổng thống Pháp Nicolas Sarkozy trước cuộc hội đàm tại Tokyo, ngày 31/3/2011
Bé Kon Manami, 4 tuổi, ngồi chờ cha mẹ và em gái vẫn còn bị mất tích sau thảm họa động đất và sóng thần ở Miyako, phía Bắc Nhật Bản
Giới hữu trách Nhật Bản thông báo họ không
thể thu hồi khoảng 1.000 thi thể nằm trong bán kính 20 km
của nhà máy điện hạt nhân bị hư hỏng, vì lo ngại rằng các
xác chết đó bị nhiễm xạ nặng.
Một bản tin của hãng Kyodo hôm nay nói rằng các nạn nhân
thiệt mạng trong trận động đất kéo theo sóng thần hôm 11/3.
Theo hãng này, xác những nạn nhân đã bị phơi nhiễm lượng
phóng xạ cao sau khi chết.
Các nguồn tin cảnh sát cảnh báo rằng nếu thân nhân các nạn
nhân hỏa táng người thân theo truyền thống ở Nhật Bản, thì
điều đó sẽ đưa nhiều hơn các chất liệu phóng xạ vào môi
trường.
Các tin tức khác cho biết số người tử vong được xác nhận cho
tới nay là trên 11.400 người với hơn 16500 người vẫn còn mất
tích.
Trong khi đó, Tổng thống Pháp Nicolas Sarkozy đã kêu gọi các
nước trên thế giới thiết lập các tiêu chuẩn an toàn chung về
hạt nhân để bảo đảm rằng sẽ không lặp lại một cuộc khủng
hoảng hạt nhân như ở Nhật Bản.
Xuất hiện bên cạnh Thủ tướng Nhật Bản Naoto Kan ở Tokyo ngày
hôm nay, ông Sarkozy cho rằng hiện không có giải pháp thay
thế khả thi đối với năng lượng hạt nhân, nhưng nói rằng các
tiêu chuẩn an toàn cải thiện cần phải được thảo luận vào
cuối năm nay.
Trong khi đó, Thủ tướng Nhật Bản Naoto Kan cho biết ưu tiên
hiện nay của ông là ổn định tình hình tại nhà máy hạt nhân,
vốn đã phát xạ theo nhiều hình thức khác nhau kể từ khi hệ
thống làm nguội bị hỏng vì động đất và sóng thần.
Từ Tokyo, thông tín viên Đỗ Thông Minh tường thuật :
Tập đoàn điện lực Tepco thông báo hôm nay 1/4 là tìm thấy độ phóng xạ cao gấp 10.000 lần bình thường trong mạch nước ngầm sâu 15 mét. Hai mươi bốn ngàn quân Mỹ và Tự vệ đội Nhật Bản được huy động tìm xác nạn nhân sóng thần dọc theo vùng duyên hải đông bắc Nhật Bản.
Theo AFP, quân đội Mỹ Nhật huy động 65 chiến hạm và 120 máy bay cùng với trực thăng tham gia tìm kiếm thi hài của hơn 16 ngàn người trong danh sách mất tích.
Vấn đề gay go hiện nay trong công việc nhặt xác nạn nhân là có khoảng 1000 thi hài nằm trong vùng cấm xâm nhập trong bán kính 20km vì cường độ phóng xạ cao.