17h32 : Une conférence ministérielle sur la
sûreté nucléaire aura lieu du 20 au 24 juin à Vienne pour
tirer les leçons de la crise nucléaire en cours au Japon, a
annoncé mercredi le directeur général de l'AIEA, Yukiya
Amano. La réunion permettra de faire "une évaluation
préliminaire" de la catastrophe nucléaire à la centrale de
Fukushima endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars
et "une revue préliminaire des normes de sûreté à la lumière
de cet accident", a poursuivi le directeur.
17h21
: Selon l'AIEA (Agence internationale de l'énergie
atomique), citée par Reuters, la radioactivité relevée à 40
km de la centrale de Fukushima "dépasse l'un de ses critères
opérationnels d'évacuation". Cela signifie que pour
l'agence, la question de l'extension de la zone d'évacuation
doit être posée. Pour rappel, les habitants ont été évacués
sur un rayon de 20 km autout de la centrale et doivent
rester confinés chez eux entre 20 et 30 km de la centrale.
17h08 : Voici une vidéo du 29 mars. Les
images sont prises de très loin (probablement d'un drône
Predator) mais l'on distingue clairement les fumées qui
s'échappent des réacteurs. Les dégâts sont également
clairement visibles.
16h17 : Le
démantèlement de la centrale de Fukushima 1 pourrait durer
30 ans et coûter 12 milliards de dollars
selon des ingénieurs et des spécialistes cités par
Blommberg. Ce mercredi, Tepco avait reconnu que le
démantèlement et la fermeture des réacteurs 1 à 4 était
devenu inévitable. Pour les réacteurs 5 et 6, "tout dépendra
de l'avis du public" a dit Tepco. Toutefois, ces
affirmations restent à l'état d'hypothèse tant l'urgence est
de refroidir de manière stable et pérenne le coeur des
réacteurs.
15h27
: Selon NHK, la fumée aperçue au
dessus d'un réacteur de Fukushima 2 s'est dissipée. Aucune
information n'est disponible sur la provenance et la nature
de ces dégagements.
14h35
: Le premier ministre Naoto Kan
"réfléchit" à une séparation entre l'autorité de sûreté
nucléaire japonaise et le ministère de l'Industrie (METI).
La proximité des intérêts industriels et politiques avec
l'agence de régulation fait l'objet de vives critiques
depuis le déclenchement de la crise.
14h05 : Anne Lauvergeon, la patronne
d'Areva, est arrivée à Tokyo. Elle doit rencontrer les
responsables chargés de gérer la crise nucléaire et étudier
des solutions afin de stabiliser la situation dans la
centrale de Fukushima. Des experts du Commissariat à
l'Energie atomique (CEA), de la compagnie EDF et d'Areva
sont également dépêchés par la France au Japon.
13h49 : La zone d'évacuation de la
population autour de la centrale accidentée de Fukushima
devrait être rallongée d'au moins 10 kilomètres en raison de
la radioactivité, a estimé mercredi Greenpeace qui s'attend
à une hausse des cancers dans cette région du nord-est du
Japon. Greenpeace a par exemple relevé une radioactivité de
100 microsieverts par heure dans la zone rurale de Tsushima,
en théorie pas concernée par les mesures d'évacuation. "Cela
veut dire que quelqu'un pourrait y dépasser la dose annuelle
maximum de 1.000 microsieverts en environ 10 heures", a
déclaré dans une conférence de presse à Tokyo Jan van de
Putte, un responsable de Greenpeace.
12h41 : Le groupe américain Texas
Instruments a annoncé être en bonne voie pour reprendre son
activité dans ses deux usines japonaises endommagées par le
séisme du 11 mars, tout en prévenant que ses conséquences
pourraient se faire sentir jusqu'en septembre. (AFP)
12h40 : Les Croix rouges japonaise et
américaine ont levé 600 millions de dollars de dons au
profit des victimes du séisme et du tsunami, selon NHK.
12h18 : De la fumée a été aperçue
sortant d'un batiment abritant des turbines à Fukushima 2.
(Kyodo). Aucun dommage n'était relevé jusque là dans cette
autre centrale gérée par Tepco.
11h14
: Le processus d'audit des
centrales nucléaires françaises donnera des premiers
résultats "à la fin de l'année" dit le président de l'ASN.
11h10
: La gestion des territoires
contaminés "sera une affaire de mois voire d'années." "Le
site de la centrale est perdu." ajoute André-Claude Lacoste.
11h06:
André-Claude Lacoste, le président de l'ASN,auditionné
en ce moment même à l'Assemblée nationale, estime que le
relèvement de la dose maximale de radiation que peuvent
subir les sauveteurs de Fukushima est "justifié". Il en
serait de même en France dans un cas de figure similaire.
Les travailleurs du nucléaire peuvent recevoir 20
millisieverts/an. A Fukushima, ce taux a été relevé à 250
millisiverts.